Compte-rendus de l'Ariégeoise

Messieurs les coureurs n'hésitez pas à envoyer vos compte-rendus pour partager votre vision de l'épreuve.

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Article de la Dépêche  (3739 cyclistes, record battu)

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Compte-rendu de Patrick sur la Mountagnole :
Samedi 5h00, départ pour Tarascon. Arrivé à Pamiers, la pluie se met à tomber, je crains le pire pour la suite. Après la traversée du tunnel de Foix, miracle le ciel est tout bleu.
Je récupère mon dossard sans faire la queue, il faut dire qu'il est encore tôt mais l'organisation est au top. Je me prépare tranquillement et je rejoins le sas de départ vers 7:45. Il y a déjà pas mal de monde sur la ligne. Le commentateur annonce la participation d'une ancienne gloire du CVM : le double champion de France Daniel Amardeilh. Le départ du grand parcours est donné à 8h00, plus que 30 minutes à attendre. Bernard Thévenet donne enfin le départ, il est ébahi par le nombre de courreurs présents : 2100 classés sur la Mountagnole, 800 sur l'Ariégeoise + un milliers sur la Passejade.
Le peloton énorme s'élance, tout le monde essaie de se replacer, je vois passer petit à petit Stéphane, Jean-François, Joanny, puis Samuel qui roulait à côté de moi sans que je m'en rende compte. Un gros paquet de 200 à 300 coureurs se forme et prend toute la largeur de la route. Les freins grincent et indiquent un ralentissement à chaque fois qu'une voiture ou un obstacle arrive en face et rétrécit le peloton.
On arrive rapidement au pied de la première difficulté du jour : le port de L'Hers. Les premières rampes font rapidement exploser le groupe, chacun essaie de trouver son rythme. Je me rends déjà compte que mon 39x27 sera trop juste pour le final car j'ai déjà régulièrement tout à gauche. Heureusement il y a plusieurs replats qui permettent de récupérer. Jacquy passe à son tour super facile, je suis accompagné par Samuel qui avec un 39x25 gère son effort.
Vers le sommet, on apperçoit les derniers lacets avec des coureurs d'un bout à l'autre.
Ca y est le premier col est passé, je referme mon coupe-vent, mange un morceau et m'élance dans la descente. Je n'arrive pas à suivre Samuel qui descend très fort. Dans la vallée, un long faux plat descendant nous amène jusqu'à Oust, ça roule à 40-45Km/h,  je vais y laisser du jus en prenant des relais pour tenter de rejoindre un groupe dans lequel je retrouve Samuel.  Arrivés à Oust on prend la direction d'Aulus, ce coup-ci le faux-plat est montant. La vitesse baisse à 30Km/h, tout le monde en garde sous la pédale car le juge de paix approche. Nous voilà à Aulus avec déjà 80Km dans les jambes. Je m'arrête au ravittaillement pour prendre un peu de sucre et refaire le plein d'eau car la chaleur commence à se faire sentir. Le départ du col d'Agnes démarre de suite à la sortie d'Aulus, la pente est assez impressionante avec une longue procession de cyclistes qui zigzague de gauche à droite. Ce coup-ci c'est sur, mon 39x27 n'est plus suffisant, je n'ai plus assez de force pour l'ammener. Je serre les dents et me dit que ça va aller mieux au prochain virage. Erreur, il n'y aura pas de répits jusqu'au sommet. Mon compteur affiche péniblement 8Km/h, c'est dur pour le moral. Je regarde passer Samuel puis des dizaines et des dizaines de coureurs me doublent. C'est sur l'année prochaine, je mettrai un compact.
Enfin le sommet, je descend sur l'étang de l'Hers en appréhendant la dernière montée de 5km. Dans la descente, un troupeau de vache en liberté a envahi les 2 côtés de la route mais heureusement elles ne sont pas perturbées par les cyclistes et ne bougent pas. La dernière difficulté se passe mieux, j'arrive à tenir un 15Km/h ce qui me rassure un peu. Ca y est me voilà au bout, c'est parti pour une longue descente jusqu'à Auzat. Un dernier faux plat montant nous ammène à l'arrivée, la descente et l'arrivée proche m'ont requinqué, j'emmène le gros plateau mais après 200m, je sens des crampes qui arrivent des molets jusqu'à l'aine. Heureusement la pente est faible et je franchi tant bien que mal la ligne après 4h45 de vélo.
On laisse le vélo au parc à vélos et on va mangé notre plateau repas dans la salle des fêtes. Pas d'attente, tous les bénévoles ont le sourrire, il fait beau, ... superbe journée. Je reviendrai certainement l'année prochaine affronter ce coup-ci le plateau de Beille.
Résultats du CVM : sur le grand parcours Alain prend la 144e place après 6h19 de vélo. Chapeau.
Sur la Mountagnole, c'est Vincent que je n'ai pas vu passé qui fait le meilleurs temps : 43eme en 3h51, puis Jacky 65éme en 3h58, Stéphane 106 en 4h05, Jean-François 114 en 4h05, Samuel 366ème en 4h28, Patrick 562 en 4h42, Marc 748 en 4h53, Alain P. 990eme en 5h09, ...
Jean-Marc fait 10ème sur la Passejade.

J'ai du oublier du monde, les résultats complets sont disponibles sur le site du chronométreur : http://www.ats-sport.com/r/index.php?file=resultats

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Compte-rendu d'Alain sur le Grand Parcours

Samedi matin levé à 4h30 petit dejeuner avec pates et jambon blanc.

5h Jean marc passe me prendre on est partis.

6h40 arrivé à Tarascon retrait des dossards puis on prépare les vélos, un petit café,une commision.la tenue du club enfilée je part sur la ligne c'est la première fois que je fais la grande.Je me suis promis je vais gérer.Dans le sas de départ on discute à droite à gauche ça ne parle que de vélo!!!!

Une personne m'interpelle mais si bien sur c'est CLAUDINE je pose le vélo et vais dire un bonjour des nouvelles et à plus tard.

8.00h départ et dés la sortie deTarrascon une échapée se dessine personne ne fait trop l'effort pour rentrer on frotte comme pour la préparation d'un sprint.

Premières rampes du port de lers des vélos partout et je sent que les jambes sont pas trop mauvaises.

Je fait des efforts pour rester au contact d'un groupe qui se dessine devant moi.

Haut du col je bascule avec une 30éne de métres de retard sur une quinzaine .Je m'assurre la descente.Déja Massat je regarde devant et je vois un groupe qui part au loin je fait un sprint mais ils veulent pas m'attendre.Un groupe d'une trentaine de gars me rentre dessus à Biers. Ca roulle très vite et avant St GIRONS on reprend le groupe de devant traversée de St G normale puis on nous annonce 2 minutes de retard (sur qui?) et c'est repartit pour une séance de manivelles je suis et je me dit que bientôt ca va ralentir.Entrée de Bordes je sais ce qu'il nous attend, je met le petit plateau et route à gauche direction le col de la core la moitié de mon groupe reste sur la plaque (je sais plus quoi faire). Je regarde le compteur il indique presque 30 a l'heure je sais que le bas est pas dur mais quand bien même.je serre les fesses je suis en danseuse depuis presque 3 kilometres et c'est très rapide je me retourne et derrière plus personne on est que 10 .Au "putaingue qesque je fous la"

sur le haut les plateaux se réduise le groupe redevient sérieux et roule normalement pour un col on est qu'a 22 c'est bon je souffle je bois je me refais la fraise (c'est de saison).

le sommet a 2 kilometres et c'est la bascule .Au sommet on dirait un accord tous se relevent et je met une prune (c'est pas encore le saison)j'ai bien reconnu ce col je fonce un bout de droit je regarde la c'est 85 kl/h c'est bon.

une voiture ouvreuse doublée dans la descente et nous revoila sur le plat.On est 15 a 20 on double les attardés de le petite et on remonte la vallée .AULUS se profile je voit le ravitto je connaîs la suite je fais le plein (eau pattes de fruit oranges) mes compagnons sautent le ravito.

Je repart rapidement et déjà la 1 ére rampe apparaît c'est pas beau, le 39 est bien callé et les pignons remontent 21 ,23,25,   ,  ,  , ,, et m         y a plus rien ,appuis appuis appuis et kilometre 3 de l'ascension je sens les pattes qui tournent plus c'est la chaleur je transpire de tout mon etre .La bete est vide la rampe est Horrible les metres ne défillent plus c'est la pitance la route ne fait plus assez large pour que je rajoute des virages.Un paneau eau 300 m allez on s'arrette .Je bois mange des pattes de fruits je me remet en selle et encore le calvaire plus que 3 kilometres(c'est pas les mêmes que pour la reconaissance)   . LA BASCULE JE DESCENT Je laisse le 39 je me ravitaille  une 50enes de gars me sont passés devant mais il me reste 5 kilometres pour le port de lers je passe derriere les vaches que Patrick n'a pas réveillé. Et c'est reparti les premieres rampes encore Horrible puis un replat et encore du 8 pour cent mais que ce passe t il donc voila que les freins ont cédés je me retrouve en train de remonter et 1 et2 et3 et de4 qui m'ont doublé et déjà le port. La descente se fait tranquille on va pas se planter maintenant et voila le plat grosse plaque et c'est parti la ligne on me donne a boire on me sort la plaque et on bouchonne pour allez refaire la course à table. Par chance J Marc est remonté avec la voiture et route vers MONTASTRUC salut SAMUEL salut JACQUY et j'ai pas vu les autres.Dans la voiture Jean Marc m'a laissé dormir j'ai pas eu besoin de berceuse.

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